Audi A3 Sportback 1.4 TFSI : downsizing réussi

[sbouchaibi]

INTRODUCTION

Avec 230 000 ventes en 2007, l’Audi A3 est au zénith de sa carrière. Un rythme infernal qu’elle devra tenir jusqu’en 2011, date à laquelle elle sera enfin remplacée. Pour l’aider dans cette tâche, Audi lui offre une petite cure de jouvence et de nouvelles motorisations, à l’image du frugal 1.4 TFSI.


PRESENTATION

L’Audi A3 ne reste jamais longtemps sans actualité. Lancée en juin 2003 en 3 portes, elle en a reçu 2 de plus l’année suivante, puis une calandre "Single Frame" en 2005. En 2006, la S3 est arrivée pour muscler son jeu. Cette année, place au cabriolet, qui intervient en même temps qu’un restylage apportant son lot de nouvelles technologies. Au passage, l’A3 Sportback accède à son tour à l’agressive panoplie "S" et son 2 litres turbo de 265 ch. Représentant 6 ventes sur 10, cette 5 portes taillée comme un break de chasse aurait eu tort de s’en priver plus longtemps.
De visu, on remarque la calandre affichant un peu plus de relief et les nouvelles optiques au fond très travaillé. Incontournables à présent chez Audi, les feux de jours à LED, renforçant la personnalité de l’A3, vont de paire avec les projecteurs bi-xénon en option (de série sur finition S line et Ambition Luxe, ou facturés 1060 euros…).
Signalons également l’arrivée de rappels de clignotants intégrés aux rétroviseurs, de feux arrière à LED et fibre optique (réservés à la Sportback), et de poignées de porte retravaillées. Comme à l’accoutumée, 4 teintes de carrosserie inédites et de nouvelles jantes, à l’image de nos séduisants modèles 5 branches "Half-Moon", complètent cette mise à jour.


INTERIEUR

L’Audi A3 ne reste jamais longtemps sans actualité. Lancée en juin 2003 en 3 portes, elle en a reçu 2 de plus l’année suivante, puis une calandre "Single Frame" en 2005. En 2006, la S3 est arrivée pour muscler son jeu. Cette année, place au cabriolet, qui intervient en même temps qu’un restylage apportant son lot de nouvelles technologies. Au passage, l’A3 Sportback accède à son tour à l’agressive panoplie "S" et son 2 litres turbo de 265 ch. Représentant 6 ventes sur 10, cette 5 portes taillée comme un break de chasse aurait eu tort de s’en priver plus longtemps.
De visu, on remarque la calandre affichant un peu plus de relief et les nouvelles optiques au fond très travaillé. Incontournables à présent chez Audi, les feux de jours à LED, renforçant la personnalité de l’A3, vont de paire avec les projecteurs bi-xénon en option (de série sur finition S line et Ambition Luxe, ou facturés 1060 euros…).
Signalons également l’arrivée de rappels de clignotants intégrés aux rétroviseurs, de feux arrière à LED et fibre optique (réservés à la Sportback), et de poignées de porte retravaillées. Comme à l’accoutumée, 4 teintes de carrosserie inédites et de nouvelles jantes, à l’image de nos séduisants modèles 5 branches "Half-Moon", complètent cette mise à jour.


MOTEUR

Le 1.4 TFSI de 125 ch, qui remplace depuis peu le 1.6 FSI de 115 ch, ne nous est pas totalement inconnu. Il s’agit du 1.4 TSI des Volkswagen Golf ou Touran, dépourvu de sa technologie TwinCharger (un compresseur relayé par un turbo). Mais son simple turbo fait déjà un travail remarquable, puisque il délivre 200 Nm de couple, disponibles de 1 500 à 4 000 tr/min. Incontestablement, la souplesse est au rendez-vous, même si les montées en régime sont un peu laborieuses, et la sonorité de ce 4 cylindres guère enthousiasmante. Toutefois avec un 0 à 100 km/h accompli en 9,6 s et une vitesse de pointe largement prohibitive de 203 km/h, nous n’avons nullement affaire à un fainéant.
La boîte mécanique à 6 rapports, d’une grande douceur et bien guidée, ne suscite quant à elle aucune critique. Mais la plus belle surprise est à mettre au compte du faible appétit de cette Audi, qui nous a honoré d’une moyenne de 6,5 l/100 km en respectant les limitations de vitesse. Une belle sobriété, qui n’entraine hélas aucun bonus écologique, les émissions de C02 s’établissant à 140 g/km.


SUR LA ROUTE

Bien calé dans son siège "sport" au maintien latéral probant, le conducteur ajuste sa position de conduite au millimètre grâce aux nombreux réglages. Une ergonomie qui l’invite à hausser le rythme d’entrée de jeu, ce que l’A3, saine et équilibrée, approuve sans broncher. La direction apporte précision et remontées d’informations, et le train avant rigoureux jouit d’une motricité sans faille.
Mais dans le segment, les prestations sont montées d’un bon cran avec l’arrivée d’expertes telles que la Ford Focus ou la Peugeot 308. Moins fraîche, l’A3 marque légèrement le pas sur celles-ci, particulièrement en termes de tenue de caisse. On ne pourra hélas y remédier en optant pour les suspensions Magnetic Ride du TT, disponibles contre 1 280 euros, mais seulement à partir des versions 1.8 TFSI 160 essence ou 2.0 TDI 140 en diesel.
De même, le confort est toujours typé ferme, même en ayant pris soins de décocher l’option châssis sport, de série dès la finition Ambition. La fermeté de la sellerie et les jantes de 17 pouces optionnelles de notre modèle ne sont certainement pas étrangères à ce constat.
Dans un autre registre, signalons l’arrivée de l’aide au stationnement Park Assist, qui effectue les créneaux à votre place, limitant votre intervention à l’action sur l’accélérateur et les freins.


BILAN

Fidèle à sa réputation, l’Audi A3 restylée affiche toujours des tarifs salés. En revanche pour le même prix (qui baisse même sur certaines finitions), la dotation de série progresse. Débutant à 27 200 euros (24 700 euros en finition Attraction), la version Sportback 1.4 TFSI Ambition intègre désormais le régulateur de vitesse et l’allumage automatique des feux, en plus de la climatisation automatique bizone et de jantes aluminium de 17 pouces. Cher tout de même, pour un modèle de 125 ch.


Les plus
- Qualité de la présentation intérieure
- Consommation avantageuse
- Souplesse du 1.4 TFSI
- Nouveau regard flatteur
- Equipement de série en hausse

Les moins
- Prix toujours très "premium"
- Comportement équilibré mais sans éclat
- Toujours des progrès à faire en confort
- Moteur sobre, mais privé de bonus écologique

[Xpresso]

bah.

Pas de twincharger...

[Rodeo]

bah.

Pas de twincharger...

C'est probablement le moteur TSI 122, «porté» à 125 ch…